Alors qu'en Europe, les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables sont de plus en plus remis en question, l'investissement des citoyens dans des moyens de production apparaît comme une solution prometteuse, poussée par certains gouvernements.
Pourtant, l'exemple germanique inspire. Alors qu'en France, les projets citoyens ou locaux restent minoritaires (bien qu'en augmentation), des mesures les favorisant pourraient être intégrées au projet de loi sur l'Economie sociale et solidaire (ESS), notamment sur le droit des coopératives. L'étude de l'Iddri et de RAAE a analysé les différences "culturelles" entre la France et l'Allemagne afin d'identifier les freins à l'investissement citoyen dans l'hexagone. "Face aux besoins colossaux de financement de la transition énergétique, les mécanismes participatifs présentent un intérêt indéniable pour mobiliser davantage l'épargne privée et assurer un fléchage vers les projets locaux". L'Angleterre vient quant à elle de lancer une stratégie en faveur des investissements citoyens.