Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
Alstom a inauguré à Saint-Nazaire deux usines de composants pour son éolienne Haliade 150.
Stéphane NEREAU's insight:
Cette inauguration marque un cap symbolique : l’éolien en mer français devient une réalité industrielle. Au total, Alstom a promis la création de 1.000 emplois directs et 6.000 indirects. Le groupe a rencontré 500 sous-traitants potentiels. L’Etat a participé à l’effort. « 66 millions d’euros ont été investis par l’Etat aux côtés d’Alstom dans le développement de la filière », a indiqué Manuel Valls. Toute la question est maintenant de consolider la filière naissante. « Construire des usines, c’est bien, les remplir, c’est mieux », a insisté le PDG d’Alstom, Patrick Kron. Les trois champs français représentent moins de trois ans de charge pour Alstom.
La construction de champ de batteries pourrait être la solution pour compenser les aléas de production du solaire et de l’éolien.
Stéphane NEREAU's insight:
Dans la mise en œuvre industrielle et économique du solaire et de l’éolien, le stockage de l’énergie est un élément fondamental. La demande continue de production d’électricité est peu compatible avec les caprices de la météo. Ainsi, on cherche la technique pertinente de stockage pouvant être associée à ces énergies alternatives. Longtemps, le stockage hydraulique a été vu comme la bonne solution. Mais il est cher, long à mettre en œuvre et surtout dépendant de l’accès aux réserves d’eau. La mise en réseau de batteries à grande échelle a alors été explorée un peu partout dans le monde (un consortium japonais à Rokkasho, un américain en Alaska). L’industrialisation de batteries lithium fer phosphate par la société Suisse Alevo sur son nouveau site de Concord en Caroline du Nord (Etats-Unis) marque un nouveau pas : leur technologie permet des charges et décharges à basses températures réduisant ainsi les risques de surchauffe et offrant des garanties de sécurité de fonctionnement.
Le réseau de chaud et de froid de l’écoquartier SeguinRives de Seine utilise notamment l’eau de la Seine.
Stéphane NEREAU's insight:
C’est l’un des plus grands écoquartiers de France : la ZAC Seguin-Rives de Seine, à Boulogne-Billancourt, s’étend sur 70 hectares, sur les terrains des anciennes usines Renault. Ses bâtiments neufs, construits par des architectes renommés comme Jean Nouvel, abritent déjà des entreprises, des logements, des écoles… Des bâtiments chauffés et climatisés par un réseau de chaleur et de froid urbain particulièrement original, qui, lorsqu’il sera achevé, permettra aux énergies vertes de représenter 65 % de la consommation d’énergie. « Ce réseau est remarquable car il mobilise toutes les énergies disponibles », insiste Thierry Franck de Préaumont, président d’Idex, la PME chargée de sa construction et de son exploitation. Entamée en 2006, la construction de cet écoquartier doit s’achever en 2018. Pour Idex, l’investissement représente 60 millions d’euros, dont 4,2 millions de subventions du fonds chaleur de l’Ademe.
La ministre de l’Ecologie va inscrire cette obligation dans son projet de loi sur la transition énergétique. L’obligation vaudra aussi pour tout le logement social puisqu’il est subventionné.
Stéphane NEREAU's insight:
Tout nouveau bâtiment public devrait donc désormais être construit de façon à produire davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Cette règle s’appliquera aussi « à tout le logement social » puisqu’il est subventionné, a-t-elle précisé. Elle a d’ailleurs souhaité que ce critère puisse à terme concerner aussi les nouveaux bâtiments privés.
L’automne s’annonce chaud pour Ségolène Royal, qui doit défendre son texte au Parlement à partir du 1 er octobre.
Stéphane NEREAU's insight:
Les débats sur le projet de « loi de programmation de la transition énergétique pour la croissance vert », qui s’ouvriront le 1eroctobre, seront, à n’en pas douter, animés. Une commission spéciale de 6 députés, présidée par François Brottes (PS) se saisira du texte dès septembre pour préparer les amendements. Et ils ne manqueront pas, selon un avocat spécialisé qui indique que les députés « commencent déjà à en recevoir ». Tour d’horizon des sujets polémiques.
Les subventions pour l’éolien en mer ont été réduites, ce qui a conduit des industriels à abandonner certains projets.
Stéphane NEREAU's insight:
Avec 16.000 kilomètres de côtes et des vents puissants, le Royaume-Uni est devenu en quelques années le leader mondial de l’énergie éolienne en mer. Près de 1.200 turbines sont déjà déployées dans les eaux territoriales britanniques, pour une capacité de production supérieure à 4.000 MW, selon RenewableUK, l’organisme qui défend les intérêts de ce secteur.
L’électricien allemand, qui annonce des dépréciations de 4,5 milliards d’euros, va séparer ses activités de production conventionnelle et celles liées aux énergies renouvelables.
Stéphane NEREAU's insight:
L’allemand EON a annoncé dimanche soir une cession géante, plusieurs milliards d’euros de dépréciations, et une réorientation stratégique qui le verra tourner progressivement le dos à ses activités de production conventionnelle d’électricité au profit des énergies renouvelables. « Le modèle d’EON d’un large éventail d’activités ne correspond plus aux nouveaux défis », a expliqué dans un communiqué le patron du groupe, Johannes Teyssen. « C’est pourquoi nous voulons nous repositionner de manière radicale » en séparant deux activités qui n’ont plus grand chose à voir l’une avec l’autre.
La loi sur la transition énergétique prévoit un mécanisme pour remplacer les tarifs d’achat garantis.Le nouveau dispositif pourrait intégrer une vente au prix du marché, assortie d’une prime variable.
Stéphane NEREAU's insight:
C’est une petite révolution que s’apprêtent à vivre les professionnels des énergies vertes. Le projet de loi sur la transition énergétique, en discussion actuellement à l’Assemblée nationale, prévoit l’introduction d’un nouveau mécanisme de soutien : il s’agit de remplacer les tarifs d’achat, qui permettent aujourd’hui aux producteurs d’électricité solaire ou éolienne de vendre leurs électrons à EDF à un prix fixe garanti, pendant 15 ou 20 ans. La loi posera un nouveau principe, contraignant les producteurs à vendre leur électricité non plus à un prix fixe, mais au prix du marché de gros, assorti d’une prime, à déterminer. « Il s’agit notamment d’inciter les exploitants à produire plutôt lorsque le prix de l’électricité est plus élevé, donc lorsque le réseau en a le plus besoin », souligne Damien Mathon, délégué général du SER (syndicat des énergies renouvelables). Aujourd’hui, comme les énergies vertes sont prioritaires sur le réseau, les exploitants n’ont aucun intérêt particulier à programmer leurs opérations de maintenance, par exemple, lorsque la consommation est la plus faible.
L’exécution de commandes dans l’énergie va encore peser. Le groupe doit également faire face à un euro fort.
Stéphane NEREAU's insight:
Depuis son arrivée à la tête de Siemens il y a un an, Joe Kaeser a lancé un vaste plan de restructuration, baptisé « Siemens 2020 », et livré sans succès la bataille pour l’acquisition d’Alstom. Ce jeudi, pour le retour à un exercice routinier, la présentation des comptes du troisième trimestre (avril à juin), il n’avait pas de nouvelles catastrophiques à annoncer, comme ce fût souvent le cas de son prédécesseur, Peter Löscher, à qui cela a fini par coûter son poste. A un sujet près : l’énergie, qui concentre les plus grosses difficultés du moment.
Le projet de loi doit être adopté ce mercredi en Conseil des ministres. Il sera discuté à l’Assemblée à partir du 1 er octobre.
Stéphane NEREAU's insight:
Six semaines après sa première présentation, le 18 juin dernier, la grande loi de Ségolène Royal sur la transition énergétique, désormais baptisée « Loi de programmation de la transition énergétique pour la croissance verte », revient aujourd’hui en Conseil des ministres pour y être adoptée. Six semaines pour examen par le CNTE (Conseil national de la transition énergétique), le Cese (Conseil économique, social et environnemental) et le Conseil d’Etat n’auront finalement pas apporté de modifications fondamentales au projet. ( « Les Echos » du 19 juin ). La ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie aura donc tenu les délais, alors que le projet doit venir en discussion à l’Assemblée à partir du 1er octobre.
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Cette inauguration marque un cap symbolique : l’éolien en mer français devient une réalité industrielle. Au total, Alstom a promis la création de 1.000 emplois directs et 6.000 indirects. Le groupe a rencontré 500 sous-traitants potentiels. L’Etat a participé à l’effort. « 66 millions d’euros ont été investis par l’Etat aux côtés d’Alstom dans le développement de la filière », a indiqué Manuel Valls. Toute la question est maintenant de consolider la filière naissante. « Construire des usines, c’est bien, les remplir, c’est mieux », a insisté le PDG d’Alstom, Patrick Kron. Les trois champs français représentent moins de trois ans de charge pour Alstom.