Développement Durable, RSE et Energies
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Développement Durable, RSE et Energies
Vous trouverez dans ce thème des actualités, en France et dans le monde, sur le Développement Durable en passant par les réglementations environnementales, la Responsabilité Sociétale mais également les changements climatiques et les énergies, ainsi que l"économie circulaire avec  l'éco-conception et les analyses de cycle de vie.
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Objets connectés : 400 TWh consommés chaque année

Objets connectés : 400 TWh consommés chaque année | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it

Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), les équipements électriques et électroniques connectés ont consommé 400 TWh (térawattheures) d’électricité en 2013, uniquement lorsqu’ils étaient en veille. Nous n’avons pas encore eu le temps de vérifier ce chiffre, mais s’il s’avère vrai, il est particulièrement impressionnant : car c’est autant que la production annuelle de la totalité des 58 réacteurs nucléaires français (405 TWh en 2012) !


Stéphane NEREAU's insight:

Source : http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/MoreData_Le…,


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« L’énergie grise, c’est celle qui n’apparaît pas sur nos factures »

« L’énergie grise, c’est celle qui n’apparaît pas sur nos factures » | Développement Durable, RSE et Energies | Scoop.it
Se déplacer, manger, aller au ciné. Nos moindres gestes consomment de l'énergie, souvent invisible. Le chercheur Lucas Chancel nous aide à faire la lumière sur cette dernière.
Stéphane NEREAU's insight:

Appuyer sur l’interrupteur en quittant une pièce, éteindre son chauffage en partant en voyage… A longueur de journée, les gestes quotidiens nous rappellent que nous sommes énergivores. Pourtant, électricité, gaz, fioul et autres producteurs potentiels de gaz à effet de serre qui nous réchauffent ou nous éclairent ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. La partie immergée, elle, permet à tout ce que l’on possède et tout ce que l’on goûte de voir le jour. Les chercheurs l’appellent l’énergie grise. Lucas Chancel, de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et Prabodh Pourouchottamin, du pôle Recherche et développement d’EDF, ont tenté de la mesurer. Dans une étude publiée au printemps dernier, ils estiment qu’elle représente 75% de notre emprise énergétique, c’est-à-dire de la somme des énergies requises pour satisfaire la totalité de nos besoins. Diplômé en sciences sociales et en physique, Lucas Chancel s’est spécialisé dans l’étude de la consommation d’énergie des ménages. Il nous dévoile l’envers de notre consommation.

 

Voir l'étude: http://www.iddri.org/Publications/L-energie-grise-la-face-cachee-de-nos-consommations-d-energie

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L’énergie grise : la face cachée de nos consommations d’énergie

La consommation d’énergie requise pour satisfaire nos besoins ne se limite pas à l’énergie directe, qui correspond à l’énergie que nous payons via nos factures de chauffage, d’électricité et de carburant. Elle comprend aussi toute l’énergie mobilisée pour produire, vendre et transporter les biens ou les services que nous achetons et utilisons : de la voiture au yaourt en passant par nos consultations médicales.

Stéphane NEREAU's insight:

La prise en compte de l’énergie grise dans le débat national sur la transition énergétique nous invite à adopter une vision plus systémique des consommations d’énergie. En effet, avec trois quarts des consommations d’énergie des ménages français, l’énergie grise est présente en filigrane dans toutes les dépenses des ménages. Alors que l’énergie directe tend à décroître (exemple des maisons à énergie positive, qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment), une telle représentation est nécessaire pour rendre compte de notre emprise énergétique réelle.

L’analyse des sources d’énergie grises permet également d’identifier l’importance des gains d’efficacité et des efforts à réaliser par les secteurs productifs. Une telle représentation met en évidence des dynamiques d’externalisation, bouleversant les ordres de grandeurs traditionnels. C’est le cas pour les dépenses de transport, qui induisent de forts niveaux d’importation d’énergie grise, mais aussi pour les dépenses de loisirs et culture, qui contiennent les importations de DVD ou chaînes stéréo à relativement fort contenu énergétique.

Cette prise en compte nous invite donc à nous intéresser aux recompositions des chaînes de mise à disposition des biens et services et à interroger les nouveaux canaux de distribution (e-commerce, coopératives de distribution alimentaire locales) à l’aune de leur emprise énergétique globale et de l’énergie grise associée.

La dimension sociale des consommations d’énergie se pose aussi. Alors que les consommations directes d’énergie tendent à plafonner avec le niveau de vie, les consommations d’énergie grise croissent davantage avec le revenu. Plus largement, la prise en compte de l’énergie grise nous incite à réfléchir sur le niveau de nos dépenses, notre mode de vie et nos besoins.

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