Le projet Cecile s'est intéressé aux interactions entre le niveau de la mer et le recul du trait de côte. Présentation des premiers résultats avec Gonéri Le Cozannet, chargé de recherche à la direction des risques et de la prévention du BRGM, unité Risques Côtiers et Changement Climatique.
AE : Avez-vous réalisé des projections sur l'évolution du trait de côte dans le futur ?
GLC : L'incertitude majeure, c'est la fonte des calottes glaciaires : océan plus chaud, écoulements plus rapides des glaciers côtiers, couverture neigeuse moins importante… l'accélération de la fonte n'est pas linéaire. Malgré ces incertitudes, les chiffres qui se dégagent aujourd'hui seraient entre 50 cm et 1 m de l'élévation du niveau marin, à l'horizon 2100.
Si dans le passé, les 20 cm n'ont pas eu beaucoup d'effet, à l'avenir, l'élévation du niveau de la mer posera des problèmes d'érosion, de submersion aggravée… et donc des coûts plus lourds pour maintenir le trait de côte.