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Les grands groupes regardent avec de plus en plus d'appétit le monde de l'économie du partage. Ils rachètent des start-up issues de cet écosystème et s'inspirent même de logiques de la consommation collaborative pour faire évoluer leur structure interne. Via Lanne Marie-Christine, Pierre Wouters 
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L'économie du numérique est bien plus énergivore qu'on ne le soupçonne. A elle seule, elle consomme 10 % de la production d'électricité mondiale, soit l'équivalent de la production cumulée de l'Allemagne et du Japon, révèle une étude réalisée par Mark Mills, le PDG du cabinet de conseil en énergie Digital Power Group.
Stéphane NEREAU's insight:
Et ce n'est pas terminé, la quantité d'électricité consommée par le secteur devrait doubler d'ici dix à vingt ans. Plusieurs activités sont en cause : la fabrication du matériel informatique, son utilisation, celle des réseaux (câblés et sans fil) ainsi que le fonctionnement des centres de stockage de données. Au final, lorsqu'on prend en compte l'ensemble de ces facteurs, un simple smartphone peut consommer plus d'électricité sur un an qu'un réfrigérateur.
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L'économie collaborative, qui permet au consommateur de payer un bien pour son usage lorsqu'il en a besoin, plutôt que de le posséder 24 heures sur 24, fait des émules dans de nombreux secteurs de l'économie. Selon une étude réalisée par Deloitte University Press, et reproduite à la fin de cet article, 40% des Américains auraient utilisé au moins un service collaboratif en 2013. Des entreprises de capital risque ont investi 2 milliards de dollars dans plus de 500 jeunes pousses de l'économie collaborative depuis 2012, à l'échelle mondiale.