L’économie africaine a longtemps suivi le sentier de la dépendance. Tracé par les anciennes puissances coloniales et maintenu par le jeu des instances internationales, le continent dispose aujourd’hui des atouts nécessaires pour prendre son destin en main… Pour sortir la population de la pauvreté et accompagner la croissance de la région, le continent peut compter sur sa diaspora très active. Ainsi le New-York Forum Africa du Franco-Marocain Richard Attias, et le programme lighting Africa du chanteur Akon doivent par exemple venir aider les dirigeants politiques à subvenir aux besoins énergétiques de la population…
Alors que la croissance dépasse 5% en Afrique subsaharienne, Henri-Bernard Solignac-Lecomte, directeur de l’unité Afrique, Europe et Moyen-Orient au Centre de développement de l’OCDE nous explique qu’elle reste « la partie du monde où les ressources naturelles énergétiques, minérales et agricoles sont les plus sous-exploitées et dans lesquelles il y a jusqu’à présent le moins d’investissements. Là où les pays de l’OCDE et les pays d’Amérique latine et d’Asie investissent en moyenne 60 à 65 dollars par kilomètre carré dans l’exploration des gisements, l’Afrique dépense en moyenne 5 dollars ».