Le monde peut faire de réelles économies en optant dans les quinze prochaines années pour une économie à faibles émissions de carbone, a préconisé mardi un groupe d'experts en amont du sommet sur le climat de l'ONU.
Le groupe, présidé par l'ancien président mexicain Felipe Calderon, appelle à un mouvement mondial pour l'adoption des énergies renouvelables, à l'arrêt de la déforestation et à l'intégration de la recherche sur les technologies propres dans la lutte contre le changement climatique.
Elle montre ainsi que des investissements plus écologiques coûteraient 270 milliards supplémentaires par an mais qu'ils seraient compensés par d'autres coûts plus bas, comme une baisse des dépenses en pétrole.
L'idée selon laquelle une politique pour le climat est trop coûteuse repose sur "une incompréhension totale des dynamiques en jeu dans notre économie mondiale", affirme l'étude.