Le 28 juin a eu lieu à Paris une journée consacrée à l’intelligence économique. La table-ronde « Le combat décisif pour les acteurs économiques des territoires » a soulevé quantité d’enjeux de compétitivité. L’intervention de Laurence Sartor, de l’ADIT Reims a souligné que l’authentique intelligence économique consiste à prévenir plutôt qu’à guérir. C’est l’anticipation qui importe bien plus que les techniques de gestion de crise. Par définition, ces dernières ne sont mobilisées que quand il est trop tard. Ainsi, l’intelligence économique, c’est « savoir avant les autres ». « La gestion de crise, c’est fini. Ceux qui ont été contraints à la gestion de crise en 2008 sont morts. Ceux qui ont survécu ont à anticiper, à développer une capacité à écrire l’avenir » a affirmé Laurence Sartor.
Fait intéressant : il a été rapporté que 70 % des PME en France seraient créées par des autodidactes, c'est-à-dire par des profils qui ne répondent pas à la logique de certification individuelle par le diplôme. Immanquablement, un patron de PME est limité par :
- le manque de temps ;
- le manque d’information.
Par « information », il faut entendre l’information décisive sur son entreprise (« connais-toi toi-même »), sur des marchés, sur des modalités d’obtention d’un financement, sur des modalités d’exportation ou encore sur un partenaire potentiel. L’information apparaît donc comme un ingrédient essentiel à la concrétisation d’un avenir plus favorable dans un environnement hautement concurrentiel.
Via Denis Vitel, Pharmacien et consultant