Personne n'a intérêt à ce que l'investissement privé [dans la construction des stades] se substitue à l'investissement public", a déclaré Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais, le 20 novembre, lors d'une conférence de presse sur le "décrochage" du football français organisée par l'UCPF (Union des clubs de football professionnels). Celle-ci fait notamment remarquer que les quinze premiers clubs européens sont propriétaires de leur stade. Or, en France, ce n'est aujourd'hui le cas d'aucun club de Ligue 1.
Extrait: Selon lui, la différence entre un financement mixte (privé + endettement) et un PPP à Lyon aurait été de 600 millions d'euros. "Dans un cas on fait payer à la collectivité et au citoyen à peu près le double du prix initial en prétextant qu'il n'y a pas de système de financement en France pour ce genre de choses", a-t-il commenté, avant d'enfoncer le clou : "Les gens qui construisent ont intérêt à ne pas passer par des financements privés."